MAIS

mercredi 3 octobre 2018

C'est bien connu que nous utilisons souvent ce petit mot de 4 lettres pour mettre une ou des restrictions à nos énoncés. Disons que c'est comme une forme de restriction mentale. On trouve des qualités à une personne MAIS… On accomplira cette action MAIS…

L'évangile de ce jour contient des récits de ce MAIS. "Suis-moi. L’homme répondit : [MAIS] Seigneur, permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père", Et encore : "Un autre encore lui dit : Je te suivrai, Seigneur ; MAIS laisse-moi d’abord faire mes adieux aux gens de ma maison." Jésus comprend cet attachement à la famille, aux amis. Son message demande plus de radicalisme, plus de sacrifice, plus d'éloignement. Ses réponses aux demandes d'attente, de sursis indiquent clairement la coupure nécessaire : "Laisse les morts enterrer leurs morts. Quiconque met la main à la charrue, puis regarde en arrière, n’est pas fait pour le royaume de Dieu."

Je profite de cette prière en intimité avec Jésus pour compter les MAIS que je pose dans mes réponses d'amour envers Jésus, envers mon prochain. Il a toute la place ? Il est le premier ? il est l'absolu ? ou bien vient-il après bien des MAIS ?

(Lire le texte en Lc 9, 57-62ou aller à https://www.aelf.org, 3 octobre 2018)




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