mercredi 21 AOÛT 2019
La belle parabole du patronat ! Il engage des ouvriers à toute heure du jour et promet ce qui est juste. Mais tous les ouvriers embauchés ne l'entendent pas également quand il parle de "juste salaire" : "Allez à ma vigne, vous aussi, et je vous donnerai ce qui est juste. Ils y allèrent." Pas un ouvrier n'a rejeté la proposition du maître de la vigne. Qu'ils soient de la première heure ou de la dernière heure dans l'embauche, tous ont travaillé !
Mais là où l'histoire, la parabole, se corse, c'est au moment de payer. Chaque personne reçoit le salaire que le propriétaire a décidé de donner. Les premiers parlent entre leurs dents et s'en plaignent au maître : "Ceux-là, les derniers venus, n’ont fait qu’une heure, et tu les traites à l’égal de nous, qui avons enduré le poids du jour et de la chaleur !” Et le maître répond : "Mon ami, je ne suis pas injuste envers toi. N’as-tu pas été d’accord avec moi pour un denier ? Prends ce qui te revient, et va-t’en. Je veux donner au dernier venu autant qu’à toi." Un cœur bon, un œil bon ! Un ouvrier consciencieux, un propriétaire juste !
Probablement que moi aussi j'aurais souhaité une autre fin, une autre rémunération par heure. Dieu conduit ma vie, Dieu agit avec moi. Je le respecte quand il donne au dernier converti, à cette fille de rue nouvellement apôtre, à ce clochard traîneux et achalant que je rencontre chaque jour, et si Dieu donne autant de ciel qu'il l'a promis… à ceux qui aiment ! je continue de l'aimer, de le servir.
(Lire le texte en Mt 20, 1-16 ou aller à https://www.aelf.org, 21 août 2019)fin article - 1268 affichages depuis le 21 Aug 2019