PERMIS ou NON

samedi 7 septembre 2019

Un petit exercice de mémoire : dans les journaux de lundi dernier on publiait OUVERT ou FERMÉ car c'était un jour férié pancanadien. Vous souvenez-vous de la liste ? Et quand on voyage, il faut savoir ce qui peut aller dans le bagage de soute et ce qui peut rester dans le bagage à main. PERMIS ou NON, ces mots nous suivent toute notre vie.

Dans la religion juive, les préceptes du Sabbat comportaient tellement de précisions qu'on pouvait facilement en oublier quelques-uns. Pensez à votre nouvelle cuisinière elle a maintenant un cycle SABBAT. Voilà ce qui surprend Jésus alors que ses disciples passent dans un champ : "ses disciples arrachaient des épis et les mangeaient, après les avoir froissés dans leurs mains." C'est là une opération défendue, une action illicite le jour du sabbat… aucun travail ! Jésus répond avec l'exemple de David qui pénètre dans le temple et prend la nourriture réservée aux prêtres pour la donner à ses soldats. Personne n'en est mort, pas même le roi David. Il termine en disant : "Le Fils de l’homme est maître du sabbat." Il indique ainsi quel est son rang religieux.

Dans ces dilemmes du PERMIS, DÉFENDUS, je dois me rappeler que c'est toujours la personne humaine qui prévaut. Les règles sont bonnes, sont acceptables, sont nécessaires mais elles se courbent vers la personne humaine afin de la faire grandir.

(Lire le texte en Lc 6, 1-5 ou aller à https://www.aelf.org, 7 septembre 2019)





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