samedi 1er février 2020
Les apôtres et Jésus sont dans une barque et ils traversent le lac de Tibériade. Puis le vent se lève, les vagues se gonflent, la barque se balance dangereusement, Jésus dort. Les apôtres lui disent, quand ils le réveillent : "CELA NE TE FAIT RIEN ?"
On aurait le goût de dire la même chose au Seigneur Jésus dans les diverses situations que nous vivons, que nous lisons, que nous voyons et parfois, que nous provoquons bien involontairement. Quand je regarde tous ces peuples en migration, quand je vois ces enfants, ces familles errantes, de pays en pays, quand je compte les innombrables passagers sur des bateaux de fortune qui tentent de sauver leur peau en changeant de pays, quand je pense à toutes ces populations affamées qui sont réduites à manger de la terre, quand je songe aux peuples en guerre, aux territoires bombardés, quand je pense à l'itinérance de mon pays, aux gestes d'intimidation, aux fugueurs, fugueuses, aux personnes sans logis, aux gens qui n'ont pas droit à la parole parce qu'on les compte pour rien, et à toutes ces douleurs secrètes qu'on laisse vivre dans notre cœur… oui je dis au Seigneur Jésus : " CELA NE TE FAIT RIEN ?"
Sa réponse sera la même qu'en ces jours de grande houle, ces jours de tempête apaisée : "Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ?"
(Lire le texte dans Mc 4, 35-41 ou aller à https://www.aelf.org, 1er février 2020)
fin article - 1156 affichages depuis le 1 Feb 2020