NI BOULEVERSÉ, NI EFFRAYÉ

mardi 12 mai 2020

Si nous sommes tant soit peu attentifs, attentives à tout ce qui se passe dans notre "Belle Province", dans notre pays ou bien dans le monde, on a de quoi être bouleverséE ou effrayéE. Évidemment que chacunE vit cette pandémie de manière différente, selon son tempérament.

Jésus sait, lui, que sa mission sur terre, avec ses apôtres, parmi ses disciples s'en va vers la fin visible de sa présence corporelle. Cette perspective commande ce qu'il dit à ses amiEs : "je vous donne ma paix ; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. Que votre cœur ne soit PAS BOULEVERSÉ NI EFFRAYÉ." Il vient de leur dire qu'il s'en ira… mais pour revenir bien longtemps après. "Si vous m’aimiez, vous seriez dans la joie puisque je pars vers le Père". Voilà où se trouve notre sérénité, notre calme ! C'est que nous sommes avec le Fils et le Père ! "il faut que le monde sache que j’aime le Père, et que je fais comme le Père me l’a commandé". Donc il ne suffit pas d'être là, passif, passive, à regarder passer… il faut faire la volonté de Père, du Fils. La contemplation c'est un moment de paix qui commande l'action apostolique.

FortEs de cette exhortation de Jésus, "Que votre cœur ne soit PAS BOULEVERSÉ NI EFFRAYÉ", je passe cette journée dans la paix que Jésus m'apporte avec son Père. Je me mets à le contempler dans sa tranquillité, dans sa quiétude… pour mieux orienter mon geste apostolique de bonté, de service…

(Lire le texte en Jn 14, 27-31 ou aller à https://www.aelf.org/, 12 mai 2020)





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