UN SIGNE

lundi 20 juillet 2020

On a besoin de preuves, pas vrai ? Qui de nous se laisse encore embobiner par le premier tribun qui annonce ceci ou cela ? La technologie est là, à notre service. Avec elle, les preuves sont vite obtenues.

Les pharisiens ont la peau religieuse pas mal dure ! Ils ont peine à croire ce qu'ils voient, à écouter ce qu'ils entendent, à vivre ce que les fidèles rapportent de faits merveilleux : "Maître, nous voulons voir un signe venant de toi." Et ils en ont vu et entendu depuis bien longtemps. Jésus leur répond que le signe de Jonas sera le seul signe donné. Il parlait de sa Résurrection : "de même le Fils de l’homme restera de même au cœur de la terre trois jours et trois nuits." Ils s'en rappelleront, ces scribes et ces pharisiens, alors qu'ils iront demander à Pilate des gardes pour le tombeau où Jésus avait été déposé. Des signes, ils en ont eu, ils en ont déjà plein les yeux. Comme pour augmenter l'effet, Jésus ajoute une comparaison avec le monde païen de l'histoire : "en effet, elle (la reine de Saba) est venue des extrémités de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon." Imaginez cela, se faire dépasser dans sa foi, par une conviction de païenne, étrangère.

Seigneur, je ne te demanderai pas des signes, j'en ai plein les yeux. Ce que je viens prier aujourd'hui, c'est ma vue, ma vision, ma foi ; fais qu'elles deviennent plus claires, sans verres correcteurs en sachant que c'est toi qui es là, encore bien plus grand que Salomon !

(Lire le texte en Mt 12, 38-42 ou aller à https://www.aelf.org/, 20 juillet 2020)



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