vendredi 24 juillet 2020
Depuis presque deux semaines, avec la parabole du semeur puis celle de l’ivraie, Jésus tente de nous faire comprendre le besoin que nous avons d’avoir une oreille attentive à sa Parole. Il revient sur l’explication donnée.
Il y a toutes sortes de personnes dans notre monde, des gens calmes, posés qui accueillent la Parole, qui ont le temps de la vivre de l’intérieur, avec leur intelligence. Ces personnes-là produiront beaucoup de bons fruits : « Celui qui a reçu la semence dans la bonne terre, c’est celui qui entend la Parole et la comprend : il porte du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un. » Je devrais me ranger dans cette catégorie, celle des gens qui reçoivent la Parole et cherchent à la faire grandir dans leur vie… différemment (100, 60, 30)… peut-être même moins ! Mais la Parole est reçue, acceptée, méditée et elle grandit à la mesure de la compréhension. Et puis il y a toutes les autres catégories de personnes dans lesquelles je peux aussi me trouver : celles qui ont plein d’autres objets et pour qui la Parole en est un autre qui s’ajoute… elle sera considérée un jour ; il y a celles qui vivent la seconde actuelle sans aller plus profondément ; il y a celles dont les oreilles sont sourdes à la Parole ; il y a celles qui parlent tout le temps, la Parole n’est pas entendue ; il y a celles qui girouettent et se tournent sans cesse vers des nouveautés ; il y a celles…
Aujourd’hui, en planifiant ma journée, ma fin de semaine, je mets un moment afin d’écouter, de recevoir, de comprendre la Parole.
(Lire le texte en Mt 13, 18-23 ou aller à https://www.aelf.org/, 24 juillet 2020)
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