UN SURPLUS, UNE INDIGENCE

lundi 23 novembre 2020

On a vécu dans les surplus de présences avant cette pandémie, on courait ici et là, on s'embrassait, on se rencontrait, on se visitait sans limites aucunes. Mais voilà, depuis cette arrivée inopportune, on vit dans l'indigence de nos gestes amoureux, de nos méthodes de travail, de notre vie habituelle.

Jésus arrive au Temple, "levant les yeux, il vit les gens riches qui mettaient leurs offrandes dans le Trésor.  Il vit aussi une veuve misérable y mettre deux petites pièces de monnaie". C'est le surplus face à l'indigence, ce sont les riches face aux nécessiteux, une mise en place des classes sociales. Bien qu'on n'en fasse pas une loi sociale comme dans certains autres pays, les gens sont classés… tu restes en haut du rail, toi tu es près du fleuve ; tu viens de tel quartier, moi je suis de… Et ça se voit dans les habitudes alimentaires, dans les vêtements, dans les loisirs. LE SURPLUS, L'INDIGENCE. On sent que cela émeut Jésus, il ajoute : "En vérité, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis plus que tous les autres." Et il continue : "elle a mis tout ce qu’elle avait pour vivre."

Ça me porte à prier pour moi et pour toutes les autres personnes qui s'approchent de Dieu. Je viens le voir "le ventre plein", avec mes surplus ou dans mon indigence ? Et quand je prie, est-ce plus facile pour moi alors que je suis dans les surplus ou dans mes manques, mes indigences ? Et quand je vois des personnes qui ont besoin de mes conseils, de mon aide, suis-je toujours disponible ou est-ce que je me défile devant leur indigence ?

(Lire le texte en Lc 21, 1-4 ou aller à : https://www.aelf.org, 23 novembre 2020)



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