dimanche 18 septembre 2011
Un peu par instinct, les jeunes enfants se dirigent vers les personnes souriantes, affables, qui transpirent la bonté. Aujourd'hui, en ce dimanche, le Seigneur nous déclare : "Vos pensées ne sont pas mes pensées, et mes voies ne sont pas vos voies." (Is 55, 8) Et il nous le fait comprendre par la parabole des vignerons qu'il engage pour sa vigne, et ce, à toute heure du jour. Les derniers recevront le même salaire que les premiers. Injustice ? Largesse magnanime ? Erreur de jugement ? Fantaisie du riche ? Difficile de comprendre sinon en relisant quelques phrases en finale : "Alors il répliqua en disant à l'un d'eux : "Mon ami, je ne te lèse en rien : n'est-ce pas d'un denier que nous sommes convenus ? Prends ce qui te revient et va-t'en. Il me plaît de donner à ce dernier venu autant qu'à toi : n'ai-je pas le droit de disposer de mes biens comme il me plaît ? Ou faut-il que tu sois jaloux parce que je suis bon ?" (Mt 20, 13-15) La bonté !!!
(Lire le texte de l'Évangile dans Mt 20, 1-16a)
JE PRIE
Seigneur, j'admire ta bonté. Elle se laisse lire. Remplis ma vie de cette même bonté.
Seigneur, il est vrai que nous ne pensons pas comme toi et pourtant tu nous as faits à ton image et ressemblance. Refais l'alignement de ma vie à partir de la boussole de ta Parole.
Seigneur, comment faut-il vivre maintenant ? En ouvrier de la dernière ou de la 1ère heure ? Les deux ont la même récompense ! Apprends-moi à être vraiE en tout ce que je fais.
Seigneur, quand il m'arrivera de ne pas comprendre comment ton pardon, ton amour, ta bonté dépassent les limites de mon entendement humain, viens m'enseigner à regarder autrement, avec tes yeux, avec ton cœur, avec ton intelligence.
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