vendredi 11 décembre 2020
La sagesse est quelque chose qui s'acquiert au fil des expériences de la vie. Plus variées sont les situations d'apprentissage, plus la sagesse, la facilité d'adaptation, seront grandes. Jésus nous en parle.
Il y a, dit-il, dans la génération actuelle, différents groupes de sages : "À qui vais-je comparer cette génération ? Elle ressemble à des gamins assis sur les places, qui en interpellent d’autres." Mais de quelle expérience parlent-ils ? "Nous vous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé. Nous avons chanté des lamentations, et vous ne vous êtes pas frappé la poitrine". Voilà l'expérience, "nous avons"…
Il y a des signes laissés ici et là par Jésus, par l'Église et nous ne les voyons pas. Il y a des signes que nous devrions poser ici et là afin de baliser la vie de nos contemporains pour que la sagesse divine, la sagesse de l'Évangile les guident… mais nous ne le faisons pas. Et même, nous dit Jésus, nous nous trompons sur la valeur du témoignage, sur la valeur des signes : "Jean est venu, en effet ; il ne mange pas, il ne boit pas, et l’on dit : “C’est un possédé !” Le Fils de l’homme est venu ; il mange et il boit, et l’on dit : “Voilà un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs.”
C'est en lisant la dernière phrase que je prie aujourd'hui : "Mais la sagesse de Dieu a été reconnue juste à travers ce qu’elle fait." Je prie pour savoir témoigner de la sagesse dans ma vie, par ma vie. La sagesse a besoin de moi… à condition que je reconnaisse cette sagesse dans ma vie d'abord.
(Lire le texte en Mt 11, 16-19 ou aller à www.aelf.org, 11 décembre 2020)
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