dimanche 7 mars 2021
Notre existence est bourrée de SIGNES divers, intéressants, gênants, frustrants, nécessaires pour notre bien-être ou pour notre formation, notre éducation. Jésus, dans l'évangile de ce jour, nous donne un signe de sa relation au Père, il chasse les vendeurs du Temple et il leur dit : "Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce." Nous aussi, nous sommes comme cela, nous aimons que la maison de notre famille soit respectée. C'est comme un héritage familial. Pour Jésus, c'est plus encore, c'est le SIGNE de la présence de son Père parmi les hommes ; il était là, au Temple, dans l'Arche d'Alliance. Mais, nous dit le texte, les disciples se sont rappelé alors cette phrase de l'Écriture : "L’amour de ta maison fera mon tourment." Servir le Père, ça engage toute la vie. Et pour Jésus, l'engagement ira jusqu'à la croix, il le dira : "Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai." Nous, nous comprenons cette réponse parce qu'on nous l'a expliquée mais les contemporains de Jésus l'ont interprétée trop tard : le SIGNE donné était parti vers son Père. La Résurrection de Jésus deviendra le SIGNE de la foi, le SIGNE de notre foi. Son corps ressuscité, sa vie nouvelle ne sera plus renfermée dans un Temple de pierres, dans une enveloppe charnelle, elle vivra en nous, dans notre vie de chaque jour, dans nos gestes de miséricorde, dans notre prière au Père, dans l'amour de nos frères et sœurs.
Des SIGNES, on en a tellement ! Que Jésus m'aide à les lire dans sa volonté de Messie Sauveur.
(Lire le texte en Jn 2, 13-25 ou aller à www.aelf.org, 7 mars 2021, 3e dimanche du Carême (B))fin article - 928 affichages depuis le 7 Mar 2021