DE BERGER À VIGNERON

dimanche 2 mai 2021

Nous avons tous et toutes vu à la télé, comment les vignerons ont tenté de préserver leurs vignes des nuits de gel que nous venons de passer. Car, être vigneron, ce n'est pas un métier facile, pas plus que celui de berger dont nous parlait Jésus la semaine dernière. Il faut y mettre du temps pour bien émonder, renouveler le sol, soufrer, surveiller les oiseaux prédateurs, vendanger.

Jésus se présente à nous comme la vraie vigne : "Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit." Je ne connais pas la vigne, mais je me rappelle les pommiers qui ont occupé mon adolescence au Mont Saint-Bruno. Les belles pommes, ça se gagne par bien des arrosages ! Et ces branches qui voulaient pousser "en orgueil", improductives, justes bonnes à pomper la sève et à la voler aux autres chargées de fruits… "Je suis la vigne, vous, les sarments". Une image qui me parle… pensez à vos rosiers ! à vos autres plantes de maison, aux arbres fruitiers "décoratifs", "nains", etc… Comme le dit Jésus : "car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire." Notre sève apostolique, c'est Jésus, il faut rester grefféEs sur lui.

Seigneur Jésus, tu nous enseignes encore aujourd'hui que c'est toi la seule vie, la seule voie vers le Père. C'est par lui que nous devenons semblables à toi : "tout sarment qui porte du fruit, il le purifie en le taillant, pour qu’il en porte davantage," fais que ma greffe prenne bien, qu'elle soit un greffon qui porte du fruit, que je reste, avec mes frères et sœurs, une vigne de choix pour toi et ton Père.

(Lire le texte en Jn 15, 1-8 ou aller à www.aelf.org, 5e dimanche de Pâques (B), 2 mai 2021)





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