mercredi 5 mai 2021
Bien peu d'entre nous connaissons vraiment la culture de la vigne. Notre voisin, en ville, a planté des ceps qui courent le long des clôtures mitoyennes. Le raisin qui en sort est bon. Voilà l'image qu'utilise Jésus pour nous parler de la nécessité d'être avec lui.
"Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève". Pour nous tous et toutes, il y a des choses claires, qu'on a déjà expérimentées : une plante sans eau, elle meurt ; une branche qui tombe d'un arbre se dessèche ; une feuille tombée perd sa vie. Ce que nous savons aussi, c'est que la vigne n'est pas une belle plante "ornementale", c'est souvent noueux et tout tordu. Mais Jésus insiste : "Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire." Une image qui me plaît car je sais mon péché, ma laideur… comme la vigne. Quand je suis entéE sur Jésus, ma laideur, mon péché se change en grâce ; quand je suis branchéE avec Jésus, ce sont de beaux fruits que je produis… "en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire".
Voilà ma prière en ce jour, savoir retrouver la beauté de la vigne en me confiant aux mains habiles du vigneron, le Père : "tout sarment qui porte du fruit, il le purifie en le taillant, pour qu’il en porte davantage." Qui sait ? je deviendrai une belle vigne !
(Lire le texte en Jn 15, 1-8 ou aller à www.aelf.org, 5 mai 2021)
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