jeudi 10 juin 2021
Il y a de ces passages dans l'Évangile qui nous laissent avec plein de doutes car ils semblent au-delà de nos forces humaines. Pourtant ils sont écrits en noir sur blanc et Jésus insiste sur ceux-là les disant essentiels à l'entrée en vie éternelle.
"Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux". Et cette justice est comment ? C'est celle du 1er Testament, celle de la loi du Talion, celle de la même mesure que l'offense. Jésus indique une autre justice : "Tout homme qui se met en colère contre son frère devra passer en jugement. Si quelqu’un insulte son frère, il devra passer devant le tribunal. Si quelqu’un le traite de fou, il sera passible de la géhenne de feu." On est bien loin du meurtre mais on sait, comme le dit un proverbe, que la langue tue plus que l'épée. La justice demandée par Jésus est celle du pardon total, sans fioritures, sans détours. Et Jésus nous propose d'aller plus loin, d'entrer en nous-même et lisant un doute sur une conduite, il nous demande : "si (là) tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi, laisse ton offrande, là, devant l’autel, va d’abord te réconcilier avec ton frère." Une justice de prévision, une justice qui calme, une justice qui pacifie.
Seigneur, FAUT-IL VRAIMENT LE FAIRE, agir comme cela ? La porte du Royaume étant ainsi construite, Seigneur, donne-moi la force d'apprendre à pardonner, à dire du bien, à aimer.
(Lire le texte en Mt 5, 20-26 ou aller à www.aelf.org, 10 juin 2021)fin article - 810 affichages depuis le 10 Jun 2021