lundi 28 juin 2021
Dans les 5 versets de ce passage évangélique, on voit comment les personnes, dont nous, cherchons à REMETTRE À PLUS TARD notre engagement pour Jésus.
Le premier est un scribe qui dit : "Maître, je te suivrai partout où tu iras." Toute une décision qui comporte plein de renonciations, de détachements, de décisions les unes après les autres. D'autant plus difficile à vivre que le Maître répond qu'il est, à la fois, de partout et de nulle part, : "Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête." Jésus est d'ici, avec moi, mais il est aussi ailleurs, avec l'autre ; son pays d'ancrage, sa nationalité, c'est le monde, il est libre ! Puis c'est un autre disciple qui pose une condition : "Un autre de ses disciples lui dit : Seigneur, permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père." L'amour familial, l'amour des parents, le respect de la loi de Moïse… Jésus est premier : "Suis-moi." Ce qui reste, ce sont des faux-fuyants, des détours, des hypocrisies pour REMETTRE l'engagement vrai À PLUS TARD.
Seigneur, tu veux la personne complète, un amour unique, total, sans partage ; tu désires qu'on te suive comme on est, là, présentement, sans valises, sans artifices, sans encombrement. À ton invitation, je te réponds : ME VOICI !
(Lire le texte en Mt 8, 18-22 ou aller à https://www.aelf.org, 28 juin 2021)
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