LA JEUNE FILLE DORT

lundi 5 juillet 2021

Dans une autre lecture, parallèle, il y a quelques semaines, nous avons lu l'extrait que nous méditons en ce jour. On nommait alors le personnage, Jaïre, ici c'est un notable. Il vient trouver Jésus pour lui parler de son enfant morte : "Ma fille est morte à l’instant ; mais viens lui imposer la main, et elle vivra."

S'ajoute alors, sur sa route, une dame affligée de perte de sang. Dans ce récit, "par derrière [elle touche] la frange de son vêtement. Car elle se disait en elle-même : Si je parviens seulement à toucher son vêtement, je serai sauvée." Elle l'est, avec ce message de soutien : "Confiance, ma fille ! Ta foi t’a sauvée." Jésus atteint la maison du notable. Ici, il agit seul, sans la présence de certains apôtres, il annonce : "Retirez-vous. LA JEUNE FILLE N’EST PAS MORTE : ELLE DORT. Mais on se moquait de lui." Il entre et prend la main de l'enfant qui se lève alors.

Je prie parce que moi aussi je dors… j'oublie que Jésus a besoin de moi ; il veut que je manifeste son amour, comme cette jeune fille envers son père. Je dors quand je ne pense qu'à moi, à mes situations problématiques alors que le règne de Dieu souffre du retard de mon était ensommeillé… Je dors quand je ne veux pas accomplir tout ce que Dieu veut de moi, j'ai besoin de voir Jésus me prendre la main et me lancer dans le champ de sa moisson.

(Lire le texte en Mt 9, 18-26 ou aller à www.aelf.org, 5 juillet 2021)



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