vendredi 3 septembre 2021
Il n'y a rien que j'aime davantage que la SIMPLICITÉ DES EXPLICATIONS : voici ce que tu dois faire ; ça marche comme ça ; il y a trois étapes à franchir ; le manuel d'instructions est ici. Les faux-fuyants des détours politiques, des phrases passe-partout, des lieux communs, je déteste cela !
Jésus emploie ce langage direct que j'aime bien. Aux pharisiens et aux scribes qui comparent ses disciples à ceux de Jean le Baptiste qui "jeûnent souvent et font des prières", Jésus répond : "Pouvez-vous faire jeûner les invités de la noce, pendant que l’Époux est avec eux ?" Une noce, c'est la fête avec le couple, pas vrai ? Et Jésus continue avec deux exemples qui sont aussi clairs : la pièce d'étoffe neuve cousue sur un vêtement élimé, le vin nouveau dans les vieilles outres. C'est clair que la déchirure sera plus évidente, ça lâchera, ça s'effilochera… et le vin nouveau qui continue de fermenter fera crever ces outres. Et moi, qu'est-ce que je dois prier ?
Ne rien changer ? Ne rien faire ? Oser aller vers de nouveaux horizons ? Mon vieux vêtement, dois-je le retourner pour le faire paraître neuf ? Et mes idées de renouveau ? Jésus a la recette : "Jamais celui qui a bu du vin vieux ne désire du nouveau." Jésus est la Parole de Vie, la même qui, depuis le 1er testament, se prolonge et se vivifie avec la venue de Jésus. Celui-là, je ne dois pas le préférer à autre chose. Il est ma vie, il est ma Parole.
(Lire le texte en Lc 5, 33-39 ou aller à www.aelf.org, 3 septembre 2021)
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