dimanche 5 septembre 2021
Dans notre vie quotidienne, on joue parfois au sourd-muet, à la sourde-muette. Mais alors qu'on pense, en faisant ainsi, se mettre en sûreté, on oublie que c'est une manière aussi de s'isoler de toute relation.
Jésus nous en fait la démonstration aujourd'hui en guérissant un sourd-muet. Il est en territoire païen, la Décapole. On lui présente une personne sourde "qui avait aussi de la difficulté à parler, et (ILS) supplient Jésus de poser la main sur lui." C'est là chose normale qu'elle ne parle pas puisqu'elle n'entend pas. Suit la guérison hors des normes médicales habituelles. Elle se fait en deux étapes : "Jésus l’emmena à l’écart, loin de la foule, lui mit les doigts dans les oreilles, et, avec sa salive, lui toucha la langue." Respect de la personne, accueil de son infirmité, "il l'emmena à l'écart", puis la guérison qui conduit à travers un seul mot, EFFATA, à l'ouverture aux autres, plus facilement aussi à la vie en société : "Ses oreilles s’ouvrirent ; sa langue se délia, et il parlait correctement."
Voilà ma prière de ce jour, une intercession pour moi aussi…. J'ai besoin d'entendre, de parler, de vivre en société, de partager en disant pour moi et pour les autres : "Il a bien fait toutes choses : IL FAIT ENTENDRE LES SOURDS ET PARLER LES MUETS."
(Lire le texte en Mc 7, 31-37 ou aller à www.aelf.org, 5 septembre 2021, 23e dimanche du T.O. (B))
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