2 octobre 2021
Quand on regardait un nouveau-né, on entendait souvent dire qu'il ressemblait à un ange. Avec les années le petit ange prenait des allures et des postures de sale petit démon, malheureusement. Mais c'est cela la vie que Dieu nous a donnée, une vie qui marche, qui bouge, qui grandit.
Encore une fois nous entendrons Jésus dire dans une déclinaison légèrement différente de celle d'hier : "Et celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom, il m’accueille, moi." Un enfant, Dieu, Jésus ! C'est à la fois étrange et sublime. Sublime car Jésus l'annonce : "leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père." C'est là l'objet de la fête d'aujourd'hui, les SAINTS ANGES GARDIENS. Ils sont là devant Dieu, nous sommes là devant Dieu par notre ANGE GARDIEN ; ils contemplent Dieu, cherchent sa volonté à accomplir, par eux nous contemplons Dieu et nous voulons accomplir sa volonté sur nous, sur le monde. Oui, c'est aussi étrange que nous soyons aussi près de Dieu, aussi familiers, familières de ce grand mystère de la Trinité, de ce Jésus qui a vécu (et qui vit) parmi nous.
Aujourd'hui, quand je serai incertainE sur la conduite à suivre, quand je chercherai la route qui me fera accomplir la volonté de Dieu, je penserai à mon ANGE GARDIEN, il est là, toujours là ! Lui, il connaît ça !
(Lire le texte en Mt 18, 1-5.10 ou aller à www.aelf.org, 2 octobre 2021)
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