vendredi 4 février 2022
La parole, on l'a expérimentée depuis notre jeune âge. Parfois elle nous a occasionné des surprises, parfois même des problèmes, souvent des joies inespérées, inattendues.
Jean le Baptiste parlait aux gens qui l'entouraient, non seulement il recommandait le changement de vie à différents groupes mais il reprochait aussi à certaines autorités, des inconduites visibles. Hérodiade qui était devenue l'épouse d'Hérode, en a fait les frais ; c'est ce qui est raconté dans l'évangile de ce jour. "Hérode avait peur de Jean : il savait que c’était un homme juste et saint, et il le protégeait ; quand il l’avait entendu, il était très EMBARRASSÉ ; cependant il l’écoutait avec plaisir". UNE PAROLE EMBARASSANTE qu'Hérodiade n'apprécie guère. À une fête, sa fille danse si bien qu'Hérode s'oublie en disant, sous serment : "Tout ce que tu me demanderas, je te le donnerai, même si c’est la moitié de mon royaume." Une parole coûteuse car son épouse fera demander, par sa fille, la tête de Jean le Baptiste.
Et moi ? et mon flot de paroles ? N'y a-t-il pas un proverbe qui dit : "La langue a tué plus de monde que la fourchette."? Et François, notre Pape, n'arrête pas de parler de nos commérages qui nuisent à la vie. Je prie afin de savoir garder ma langue, de la tourner 7 fois avant de parler ; qu'elle soit objet de bonheur, de joie, de progrès.
(Lire le texte en Mc 6, 14-29 ou aller à www.aelf.org, 4 février 2022fin article - 606 affichages depuis le 4 Feb 2022