LES MAINS LAVÉES

mardi 8 février 2022

Hier, en allant chez la coiffeuse pour hommes, dès l'entrée elle nous demande de nous laver les mains. Évidemment que ce geste est surtout une obligation sanitaire due à la pandémie. Dans notre jeune âge, nous avions aussi cette même tâche lors de nos repas autour de la table familiale… et on le vit encore de nos jours, Chez les peuples de l'Orient, salies par la poussière, la chaleur, la sueur, se laver les mains  devient une nécessité de santé, de repos aussi.

Jésus se voit aux prises avec les jugements des pharisiens qui ont remarqué "ses disciples prendre leur repas avec des mains impures, c’est-à-dire non lavées". Ils avaient l'œil attentif aux préceptes de la loi et à bien d'autres rites. Mais Jésus va plus loin que ces lavages externes, ces purifications extérieures, ces ablutions : "Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi. C’est en vain qu’ils me rendent un culte ; les doctrines qu’ils enseignent ne sont que des préceptes humains." Au-delà des gestes posés, il faut aussi une orientation du cœur, une vie de foi qui anime la pratique, une rencontre personnelle, intime qui dépasse les paroles dites, lues, annoncées. Le vrai culte du Père est celui qui nous le fait rencontrer avec Jésus, dans la simplicité et la franchise de notre vie. Gardons-nous de mériter ce reproche de Jésus : "vous annulez ainsi la parole de Dieu par la tradition que vous transmettez. Et vous faites beaucoup de choses du même genre."

Aujourd'hui, je vis ces "MAINS LAVÉES" en songeant que c'est aussi avec un cœur levé que je m'approche de Dieu et de mon prochain.

(Lire le texte en Mc 7, 1-13 ou aller à www.aelf.org, 8 février 2022)



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