À CAUSE DE CETTE PAROLE

jeudi 10 février 2022

On reste toujours étonnéE de ce que telle parole ou telle autre a influencé notre agir, orienté notre vie. Quand Jésus nous a dit : "Viens suis-moi.", cela a changé bien des attitudes de notre engagement pour lui.

Dans la région de Tyr, il rencontre une maman : "une femme entendit aussitôt parler de lui ; elle avait une petite fille possédée par un esprit impur ; elle vint se jeter à ses pieds." Une maman ! Elles ont souvent des demandes inusitées pour leurs enfants ; elles perdent toute réserve quand il s'agit de faire du bien à leur progéniture ; elles oublient même les convenances et elles foncent. Cette dame demande de guérir sa fille : "Cette femme était païenne, syro-phénicienne de naissance." L'évangile le dit, c'était une païenne ! Les réponses de Jésus nous semblent bien dures face à cette requête : "il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens." Le coeur de cette maman oublie les mots, elle laisse de côté ce mépris, elle ne pense qu'à sa fille : "Seigneur, les petits chiens, sous la table, mangent bien les miettes des petits enfants !" À CAUSE DE CETTE PAROLE, une parole tellement affective, tellement maternelle, tellement simple, que sa fille est sauvée.

Je prie pour que le Seigneur me fasse trouver la bonne PAROLE qui me permettra de la rejoindre vraiment, de faire bouger ma paresse pour m'engager pour lui, de dire ma foi en sa présence.

(Lire le texte en Mc 7, 24-30 ou aller à www.aelf.org, 10 février 2022)





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