COMPARER, SE COMPARER

dimanche 27 février 2022

La comparaison est une figure de style fort utilisée dans notre langue française. C'est l'occasion d'imager un peu certaines situations, certaines descriptions. Parfois ces comparaisons sont exagérées, trop lourdes, étirées par les cheveux ou simplement exactes. Jésus en utilise aujourd'hui.

Il y a d'abord celle de la poutre et de la paille. Il n'existe pas de petites poutres ; les architectes, les ingénieurs parlent parfois de poutrelles parce que leur charge active est très petite. La paille, on en a vu et on en voit souvent. Comment oser comparer une vision avec une poutre et une vision avec une paille dans l'œil. Cela nous fait bien comprendre notre aveuglement quand nous examinons les autres à la mesure de nos seuls critères. "Enlève d’abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère". Et il y avait cette première image de l'aveugle qui ose guider un autre aveugle. "Ne vont-ils pas tomber tous les deux dans un trou ?" J'ai besoin d'un maître pour me former. Jésus est là pour me donner sa science de l'autre, sa science de son Père. Et on termine avec l'arbre. Un pommier ne peut pas produire des fraises ! "Un bon arbre ne donne pas de fruit pourri."

Seigneur, je comprends tes images ; je sais qu'avec toi, je vois plus clair dans ma vie, j'apprends aussi qu'en me mettant à ta suite je deviendrai cet "homme bon [qui] tire le bien du trésor de son cœur qui est bon."

(Lire le texte en Lc 6, 39-45 ou aller à www.aelf.org, 8e dimanche du T.O., année C, 27 février 2022)



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