mardi 8 mars 2022
Depuis notre plus jeune âge, nos parents nous ont appris à prier. On avait des attitudes différentes, des postures différentes, selon notre âge ou surtout notre besoin de croire à cette prière. Mais beaucoup de gens le font encore spontanément, comme ça, en disant : "Oh, mon Dieu !" Une expression d'une référence à quelqu'un.
Jésus le dit à ses disciples : "Lorsque vous priez, ne rabâchez pas comme les païens : ils s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés." On a vu, dans beaucoup de films, des groupes religieux faire tourner des moulins à prière, placer plein de drapeaux colorés, faire glisser un genre de lien avec des grains pour se rappeler les noms de ses dieux, faire des marathons de dévotions, etc. Rabâcher, c'est cela. Le dictionnaire donne cette définition : Répéter continuellement, d'une manière fastidieuse. Et vous, dit Jésus, voici comment prier. Il enseigne alors le Notre Père. On la connaît, cette prière ; on l'a dite souvent ; cependant Jésus revient, à la fin sur cette demande de pardon : "Car, si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi." C'est déjà contenu dans la prière enseignée et, nous le savons bien, c'est difficile à vivre. Voilà pourquoi Jésus ramène cette demande dans ses explications.
La prière est un des piliers du Carême. Aujourd'hui je redis lentement, en la savourant, cette prière enseignée par le Seigneur lui-même… il veut alors m'enseigner comment prier.
(Lire le texte en Mt 7, 7-15 ou aller à www.aelf.org, 8 mars 2022)
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