dimanche 27 mars 2022
Les retours de voyage, les retours du marché, les retours de l'école, comportent chez les unEs et les autres des sentiments divers. C'est selon l'humeur, les joies partagées, les souvenirs accumulés, le travail à venir.
Voilà ce qui arrive à ce père et à ce frère. On la connaît bien cette parabole du fils prodigue, celle du jeunot qui veut vivre sa vie, dans l'indépendance de sa famille… mais avec les biens du papa. Il demande la "part de fortune qui me revient". Le texte dit : "Et le père leur partagea ses biens." Sûrement que cela a été pénible pour le papa, voir ainsi son fils s'en aller avec sa "part de fortune", au loin. Plus que l'argent c'est ce départ qui doit le faire mourir. Quand ce prodigue décidera de revenir en disant : "‘Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.", l'amour du père est plus fort que ses pertes financières, que les égarements du fils cadet. Il met en branle la maisonnée pour lui redonner sa place de fils, l'amour familial, une aisance chaleureuse. L'aîné boude et il entend le papa lui dire : "TON FRÈRE que voilà était mort, et il EST REVENU À LA VIE ; il était perdu, et il est retrouvé ! "
Que ma journée se passe dans le partage de cette joie paternelle ! Moi aussi, je reviens À LA VIE, quand je vais le rencontrer dans le sacrement de réconciliation, quand je pardonne aux autres qui m'ont offensé.
(Lire le texte en Lc 15, 1-3.11-32 ou aller à www.aelf.org, 4e dimanche du Carême, année C, 27 mars 2022)fin article - 599 affichages depuis le 27 Mar 2022