dimanche 3 avril 2022
Le silence est une denrée rare de nos jours. Pourtant, c'et aussi important que l'air pour notre existence. Si à chaque moment du jour, à chaque instant de notre vie, il y a un fond musical, on ne pourra presque jamais se concentrer, comme on dit. La vie urbaine, la vie familiale manquent de silence. Allez dans la campagne, loin de la ville, le soir, quand tout devient noir, écoutez le SILENCE.
Jésus oblige des accusateurs à plonger dans LE SILENCE de leur vie personnelle. Face à la femme adultère qu'ils viennent de mettre près de Jésus, il leur dit : "Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre." Il se baisse de nouveau et continue à dessiner sur le sable, les confrontant au SILENCE accusateur de leur conduite. Cela dure un temps car, dit l'Écriture : "Eux, après avoir entendu cela, s’en allaient un par un, en commençant par les plus âgés. Jésus resta seul avec la femme toujours là au milieu." LE SILENCE. Sans accusateurs, Jésus va libérer la femme lui disant simplement : "Va, et désormais ne pèche plus."
Seigneur, comme cette femme pardonnée, je me tiens devant toi, EN SILENCE pour entendre ta voix me dire d'aller, de vivre, mais sans pécher, sans combler ma vie par d'autres sons que ceux de ta Parole, sans d'autres artifices que ta seule volonté choisie et aimée.
(Lire le texte en Jn 8. 1-11 ou aller à www.aelf.org, 3 avril 2022, 5e dimanche du Carême, année C)
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