UNE MESSE À EMMAÜS

mercredi 20 avril 2022

Notre vision d'après la Résurrection est parfois dubitative quant aux apparitions de Jésus. On se demande pourquoi il n'était pas reconnu alors qu'il avait vécu des années avec ces gens, ses apôtres. Probablement que sa vie était très simple, trop simple pour qu'on croie à cette nouvelle présence.

Prenons cette visite à deux disciples qui retournent à Emmaüs après avoir su que c'était fini, même son corps reste introuvable. C'est le plus bel exemple de notre Eucharistie, la table de la Parole, la table du Pain. On cause sur la route, on partage sa peine, le chagrin qu'on vit, quand il arrive, là, au milieu de ces désespérés : "De quoi discutez-vous en marchant ?" On lui explique et il leur explique : "Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela pour entrer dans sa gloire ?"  Marcher ainsi, ça creuse l'appétit, alors on invite à partager la table : "Reste avec nous, car le soir approche et déjà le jour baisse." C'est la découverte de ce Messie Sauveur, alors qu'il refait le geste du partage du Pain, du partage de son Corps, signe de sa vie donnée. "Alors leurs yeux s’ouvrirent". Et ils repartent, avec le Seigneur Jésus dans leur cœur, pour aller dire cela aux autres demeurés à Jérusalem.

Le Seigneur Jésus m'attend, chaque jour, dans sa Parole et dans son Pain. Il nourrit mon esprit, mon cœur, ma vie. Et je suis témoin de cela, je le vis, je le dis.

(lire le texte en Lc 24, 13-35 ou aller à www.aelf.org, 20 avril 2022)



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