lundi 9 mai 2022
L'image du berger, de la bergerie, des brebis n'est guère familière aux citadinEs que nous sommes. Même dans les villages de campagne, cette image s'éloigne des réalités connues tant l'agriculture et l'élevage sont devenus "industriels", informatisés.
Quand Jésus annonce qu'il est "la porte des brebis", ce concept s'arrime à nos connaissances domiciliaires. On sait qu'une porte ça permet d'entrer, de pénétrer dans un lieu, sinon on est à l'extérieur. "Moi, je suis la porte. Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé". Il vient justement de dire que les bons bergers connaissent leurs bêtes, chacune a un nom, chacune a ses caprices, chacune a ses besoins ; il les nomme chacune, elles écoutent cette voix qu'elles connaissent, elles le suivent. C'est cela le salut : suivre Jésus, écouter sa voix, se laisser guider vers les "verts pâturages". Et Jésus complétera son enseignement en ajoutant : "Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, la vie en abondance."
Bien que moins familier(ÈRE) avec l'image du troupeau de brebis, j'aime la vie, je la désire "en abondance", je veux la vivre totalement, à chaque instant… alors je me tourne vers Jésus, bon berger.
(Lire le texte en Jn 10, 11-18 ou aller à www.aelf.org, 9 mai 2022)
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