vendredi 27 mai 2022
Qui n'aspire pas à vivre dans la joie ? C'est comme un but, un idéal secret qui conduit, en sourdine, chacune de nos actions. Et quand cette joie s'exprime par un beau sourire surtout sur la figue d'un enfant, alors nous sommes combléEs.
Nous devrions relire plus souvent cette portion de l'Évangile, surtout quand on est angoisséE, accabléE par la peine, écraséE par le désarroi : "vous allez pleurer et vous lamenter, tandis que le monde se réjouira ; vous serez dans la peine, mais votre peine se changera en joie." Et Jésus donne l'exemple de la mère parturiente, elle souffre, elle peine, mais elle sait que l'enfant naîtra, la joie sera là. Jésus nous a quittés, il est allé vers son Père, "maintenant, vous êtes dans la peine, mais je vous reverrai, et votre cœur se réjouira ; et VOTRE JOIE, personne ne vous l’enlèvera". C'est là que la joie sera vraiment ce qu'elle est : "je vous reverrai."
Toutefois, Seigneur, je ne suis pas certainE que ta pensée se réalisera quand tu me dis : "En ce jour-là, vous ne me poserez plus de questions." J'ai tant besoin de savoir plus, de connaître qui tu es dans ma vie, ce que tu opères, comment tu m'engages à te suivre… J'ai encore des questions !
(Lire le texte en Jn 16, 20-23a ou aller à www.aelf.org/2022-05-27/canada/messe)
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