samedi 26 novembre 2011
Oui, on termine l'année liturgique avec un texte encore plus énigmatique.
Demain, ce sera le temps de l'AVENT.
À son tour Daniel demande une explication : "Moi, Daniel, j'avais l'esprit angoissé, car les visions que j'avais me bouleversaient. Je m'approchai de l'un de ceux qui entouraient le Trône, et je l'interrogeai sur tout cela. Il me répondit et me révéla l'interprétation : Ces bêtes énormes, au nombre de quatre, ce sont quatre rois qui surgiront de la terre. Mais ce sont les saints du Très-Haut qui recevront la royauté et la posséderont pour toute l'éternité." Évidemment que les poètes, parmi nous, laisseront filer et s'entortiller les mots sur la trame pour arriver à dépeindre comment arrivera ce Royaume que nous avons fêté, dimanche dernier. Mais au-delà des mots, des images, des comparaisons, des énigmes, il y a cette certitude que nous serons parmi les saints, car même cette bête étrange, pleine de cornes et d'yeux, sera pulvérisée. Un seul royaume, un seul roi, une seule assemblée de saints, la foule des fidèles qui chantera : "La royauté, la domination et la puissance de tous les royaumes de la terre sont données au peuple des saints du Très-Haut. Sa royauté est une royauté éternelle, et tous les empires le serviront et lui obéiront." Et nous servirons, et nous obéirons.
(Lire le texte en Dn 7, 15-27 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 26 novembre 2011)
JE PRIE
Seigneur, dans une chanson, on disait : "Faut pas chercher à comprendre", c'est ce que je fais, ce matin. Sois mon professeur, continue à m'expliquer mes pourquoi.
Seigneur, quand je serai tirailléE par des images mauvaises, quand je serai entouréE de bêtes malicieuses, de gens qui veulent ma perte, fais que je mette en toi tout mon espoir.
Seigneur, une leçon que je retiens de cette lecture, c'est que le mal, la perversité, la méchanceté ne sont pas des valeurs pour celui et celle qui te suit. Viens planter en moi cette conviction et qu'elle germe pour grandir et produire un arbre d'espérance.
Seigneur, je te redis les mots de la dernière phrase du texte en t'offrant toute ma personne pour que tu sois le maître absolu, le roi de toute ma vie.
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