LE DIEU DES VIVANTS

dimanche 6 novembre 2022

Dans la tradition catholique le mois de novembre est consacré aux morts. Cela tient probablement au rythme des saisons qui faisait approcher la pluie ou la neige d'hiver. Chez les Hébreux, cela relevait plus de la notion d'impureté rituelle et Job a eu à en souffrir. Des groupes religieux, comme les Sadducéens, ont des notions encore plus fermées. Même saint Paul quand il osera parler de résurrection, de vie après la vie, verra ses auditeurs s'en aller.

Les Sadducéens racontent un fait ou une lubie concernant une femme qui a eu 7 maris à cause de la loi du lévirat qui assurait une progéniture à ce premier frère décédé après son mariage. "Eh bien, à la résurrection, cette femme-là, duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse, puisque les sept l’ont eue pour épouse ?" Une question que Jésus éludera en expliquant qu': "ils sont semblables aux anges, ils sont enfants de Dieu et enfants de la résurrection." Une nouvelle forme de vie spirituelle, immatérielle, intense mais hors des limites de la nature nous est promise dans la résurrection. Tellement que Jésus la présente comme LA VIE : "le Seigneur, le Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob. [Il] n’est pas le Dieu des morts, mais DES VIVANTS."

Et c'est la conclusion de cet entretien qui me fait vivre pour lui encore aujourd'hui : "Tous, en effet, vivent pour lui."

(Lire le texte en Lc 20, 27.34-38 ou aller à www.aelf.org, 32e dimanceh du T.O., année C, 6 novembre 2022)





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