lundi 5 décembre 2011
Alors que l'on nous prêche qu'il faut savoir se battre, que le ciel se gagne dans la lutte, qu'il faut renoncer à ceci, à cela, Jésus exécute le "plus facile". De quoi ne plus rien comprendre ?
Il y a d'abord le scandale pieux des scribes et des pharisiens : "Quel est cet homme qui dit des blasphèmes ?" Et il y a Jésus qui répond : "Qu'est-ce qui est le plus facile ? de dire : 'Tes péchés te sont pardonnés', ou bien de dire : 'Lève-toi et marche' ?" Où se trouve la facilité, dans ces deux gestes ?
Nous sommes dans le temps de l'Avent, en attente de Jésus, en préparation de sa venue. Comme le paralytique porté par des gens débrouillards qui le déposent, par le trou du toit, juste devant Jésus, nous sommes là devant lui. Il nous pardonne nos péchés. CertainEs seront peut-être offusquéEs de ce pardon rapide, gratuit, à la volée, sans mérites de notre part. Mais Jésus accomplit ce qui est le plus facile… en plus de nous pardonner, il nous guérira. Nous pourrons alors marcher avec lui, près de lui et "Tous furent saisis de stupeur et ils rendaient gloire à Dieu. Remplis de crainte, ils disaient : Aujourd'hui nous avons vu des choses extraordinaires !"
Seigneur, je me tiens devant toi, paralyséE, incapable de bouger car mon péché me condamne. Je viens vers toi, sans force, sans artifices, sans paroles. Je te regarde et je t'aime. Tu me regardes et tu m'aimes. Ton pardon, joint à ma guérison, me fera courir vers les autres. Bénis ceux qui m'ont apporté et descendu devant toi. Bénis ceux qui proclameront ta gloire, bénis aussi ceux qui fermeront leur cœur à ta visite, à ton pardon, à ta guérison.
(Lire Lc 5, 17-26 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 5 décembre 2011)
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