vendredi 10 mars 2023
ChacunE peut, à l'occasion, devenir responsable d'une parcelle de terre qu'il entretient. Que ce soit la pelouse devant sa maison ou le jardinet qui fournit les légumes frais pour la maisonnée, ces espaces sont sur sa propriété. Jésus nous parle d'une plus grande emprise.
Un homme, "propriétaire d'un domaine" avait planté une vigne ; il "l’entoura d’une clôture, y creusa un pressoir et bâtit une tour de garde". On voit bien qu'il veut en tirer profit car il en confie le soin à des ouvriers. Il semble que le terrain soit bon car, "Quand arriva le temps des fruits, il envoya ses serviteurs auprès des vignerons pour se faire remettre le produit de sa vigne". Et on connaît la suite ; des envoyés sont refusés, frappés, lapidés et même tués. Cela se produit encore une 2e fois, mais le patron n'a pas les fruits de sa vigne. Le proprio envoie alors son propre fils qui subira le même sort : "Voici l’héritier : venez ! tuons-le, nous aurons son héritage !” Le jugement sera terrible pour ces employés qui ne veulent rien entendre, nous dit l'Écriture. Pour nous qui lisons cette histoire, nous avons compris que le Fils que l'on tue, encore aujourd'hui, c'est Jésus, le Fils du Père, propriétaire et créateur de ce monde, de sa VIGNE. Les occasions de conversion, de remettre le fruit de la Vigne au Père qui nous aime, sont nombreuses, davantage que dans la parabole… et qu'est-ce que j'en fais ?
(Lire le texte en Mt 21, 33-43.45-46 ou aller à www.aelf.org, 10 mars 2023)
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