samedi 22 avril 2023
La vie quotidienne, nos relations à tous les niveaux, font que des figures de personnes sautent dans notre mémoire et nous pensons RECONNAÎTRE des gens connus. C'est plus incommodant quand notre certitude nous achemine pour les saluer et que nous nous rendons compte de notre méprise.
Les disciples n'attendent pas Jésus et montent en barque vers Capharnaüm. Ils le connaissent ce lac pour y avoir pêché, pour l'avoir sillonné dans tous les sens. "Un grand vent soufflait, et la mer était agitée". Jésus était allé prier et n'accompagnait pas le groupe qui rame fort pour garder le cap. La phrase que Jésus leur dit nous fait penser qu'ils avaient peur durant cette tempête. Les apôtres voient Jésus qui marche sur cette mer agitée. Il les rejoint et leur dit : "C’est moi. N’ayez plus peur." Jésus arrivait à la barque secouée par les vagues. Et voilà qu'ils atteignent l'endroit où ils allaient. L'ont-ils reconnu dans cette personne qui approchait d'eux ? l'ont-ils entendu dans le vacarme du vent et des vagues ? lui ont-ils fait confiance ? Voilà des questions que je m'adresse à moi aussi alors que Jésus m'accompagne dans mon quotidien, dans ma journée. Est-ce que j'entends sa parole qui me dit : "C’est moi. N’ayez plus peur."? Est-ce que je le reconnais parmi tous ces visages qui me conseillent, qui viennent à moi ? Est-ce que je lui donne ma foi ?
(Lire le texte en Jn 6, 16-21 ou aller à www.aelf.org, 22 avril 2023)
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