mardi 19 septembre 2023
C'est une valeur que l'on doit apprendre quand on est dans l'enfance, savoir compatir. Évidemment qu'on apprécie quand nos parents se penchent sur les petits "bobos" que nous nous infligeons durant nos jeux du jeune âge. En avançant, nous apprécions aussi quand des gens nous disent leur compassion lorsque nous vivons des situations pénibles.
Jésus, arrive à Naïm "au moment où l’on emportait un mort pour l’enterrer ; c’était un fils unique, et sa mère était veuve". L'attention aux veuves est un sujet biblique, une obligation de la loi de Moïse. L'auteur de l'évangile dit : "Voyant celle-ci, le Seigneur fut SAISI DE COMPASSION pour elle et lui dit : Ne pleure pas." Et il demandera au mort de se lever pour qu'il retrouve sa mère. Une vie à vivre de nouveau avec sa mère. Les gens sont émerveillés, ils proclament : "Un grand prophète s’est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple."
Je remarque et je prie. La veuve n'a pas parlé, elle a simplement vécu son deuil. Jésus s'est épris de compassion pour cette mère et ce fils. La foule a reconnu la merveille. Ne seraient-ce pas là, trois attitudes que je devrais développer : laisser Dieu agir en moi, sans paroles, il sait mes besoins ; je pourrais aussi apprendre à sortir de ma bulle et voir les problèmes des autres qui m'environnent ; surtout je dois reconnaître ce Dieu qui m'aime et change ma vie.
(Lire le texte en Lc 7, 11-17 ou aller à www.aelf.org, 19 septembre 2023)
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