LE PEUPLE, SUSPENDU À SES LÈVRES, ÉCOUTAIT

vendredi 24 novembre 2023

Dans toutes les réunions, les assemblées auxquelles nous participons, nous rencontrons plein de personnes qui parlent, se parlent, écoutent, s’écoutent, entendent, s’entendent. Il y a les vrais conférenciers, les vrais porteurs de parole, il y a les hâbleurs, les tribuns.

Jésus est au temple et il voit bien que la maison de son Père est détournée de sa fonction première, il le dit : « Il est écrit : Ma maison sera une maison de prière. Or vous, vous en avez fait une caverne de bandits. » Même s’il se sait épié, suivi, tacitement contrôlé, il va au temple, chaque jour, pour prêcher la Bonne nouvelle de son Royaume qu’il est venu établir ; il fait connaître sa mission, celle reçue de son Père. Il a le don de la parole, c’est vrai ! il rassemble les foules, il sait dire et faire. Les gens viennent le voir, l’entendre, l’acclamer même, mais lui se retire à temps pour prier. Et si d’aucuns chefs religieux veulent le faire mourir, le peuple se reconnaît en Jésus : « en effet, LE PEUPLE TOUT ENTIER, SUSPENDU À SES LÈVRES, l’écoutait. »

Jésus n’est plus visible, comme à son époque, mais il est toujours là, par sa parole, son Esprit. Je peux me demander ou je me serais assis ? Avec les chefs religieux ou simplement parmi le peuple ? Et je me demande encore en ce jour, est-ce que je l’écouterais me parler, me chuchoter sa Parole, me convaincre que le Royaume se bâtit par moi, par mes bras, mes gestes, mon amour, mon affection, ma tendresse ?

(Lire le texte en Lc 19, 45-48 ou aller à www.aelf.org, 24 novembre 2023)





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