samedi 25 novembre 2023
Parler de la mort, de notre mort, de « La Vie après la vie » est toujours un peu difficile car on n’en sait vraiment rien. On nous en parle comme d’une seconde vie, avec le Créateur, avec celui qui nous a insufflé son souffle de vie. De toutes manières à la blague, on dit que ça doit être fameusement beau et bien car personne n’en est jamais revenu pour nous en parler !
Quand des Sadducéens, « ceux qui soutiennent qu’il n’y a pas de résurrection, » on subodorait déjà un piège à venir. Et ils racontent à Jésus comment 7 frères avaient vécu la loi du lévirat sans pour autant avoir donné une progéniture à la veuve : « Eh bien, à la résurrection, cette femme-là, duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse, puisque les sept l’ont eue pour épouse ? » Jésus apporte une réponse qui devrait nous réjouir nous aussi. Il passe par-delà les liens charnels, temporels, les liens familiaux, sociaux, nationaux pour nous mettre sur un autre niveau : « ils sont semblables aux anges, ils sont enfants de Dieu et enfants de la résurrection. » Et il termine son explication en ouvrant les contingences temporelles sur une dimension extraordinaire ; Dieu, « Il n’est pas le Dieu des morts, MAIS DES VIVANTS ». Son affirmation s’assoit sur cette pensée que les pères du judaïsme (ABRAHAM, Isaac, Jacob), sont toujours là, avec nous.
RaffermiEs par cette espérance de Vie, d’une vie à venir que je me bâtis, au jour le jour, avec lui Jésus qui a dit qu’il est la vie, je continue ma journée dans la joie de cet « à-venir » tellement grand et beau.
(Lire le texte en Lc 20, 27-40, ou aller à www.aelf.org, 25 novembre www.aelf.org)
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