mardi 12 décembre 2023
Les inondations actuelles en France nous ont permis de voir, aux informations, comment les éleveurs prenaient soin de leur troupeau, si petit soit-il. Et nous, par ici, quand vient le temps de la crue des eaux, nous essayons de sauver, au maximum, les meubles de nos maisons en les élevant, en les montant à l’étage supérieur.
Jésus prend un exemple semblable quand il veut parler de l’attention paternelle de Dieu, son Père. Il y avait un berger qui s’est aperçu, lors du comptage, qu’une brebis manquait sur les 100 du troupeau. Il laisse là les 99 autres qu’il sait en sécurité et s’en va à la recherche de la brebis perdue. Sa recherche aboutira-t-elle ? On n’en parle pas dans le texte mais on dit que sa joie sera grande s’il parvient à la ramener au bercail : « il se réjouit pour elle plus que pour les 99 qui ne se sont pas égarées. » Et découle la leçon de cette parabole bien courte : « Ainsi, votre Père qui est aux Cieux ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu. » Et pour moi alors ?
Mon Père du ciel m’aime tellement qu’il me veut avec lui. Il veut que je sois avec lui, là, à ses côtés. Mais moi aussi, je dois tellement aimer l’autre avec qui je partage cette terre, que je sois sans cesse à le ramener au Père, son créateur, au Fils son sauveur.
(Lire le texte en Mt 18, 12-24 ou aller à www.aelf.org, 12 décembre 2023)
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