MON FILS BIEN-AIMÉ

samedi 6 janvier 2024

Beaucoup de pays dans notre monde attendront le dimanche, demain le 7, pour célébrer la fête de l’Épiphanie, ce sera le cas de notre pays. Pour le moment, nous suivons Jésus qui se rend au Jourdain.
Jean le Baptiste sait qu’il n’est pas le Messie, il l’a dit et il se sent bien indigne devant ce chef des nations qui arrivera pour sauver le monde, c’est sa mission de le présenter au monde. Jean reconnaît sa fragilité, sa petitesse : « je ne suis pas digne de m’abaisser pour défaire la courroie de ses sandales. » Toutefois il sait aussi que son rôle de précurseur est, et a été, important : « Voici venir derrière moi celui qui est plus fort que moi (…) Moi, je vous ai baptisés avec de l’eau ; lui vous baptisera dans l’Esprit Saint. » Ces attitudes de Jean sont pour chacunE de nous des modèles à suivre. Quand Dieu nous appelle, quand il nous demande de l’annoncer, de le vivre là où nous sommes, il faut le faire simplement, apostoliquement, comme Jean. Ce rôle est important. Jésus a aussi fait cela et c’est lors de son baptême au Jourdain que la Trinité annoncera au monde sa mission de Messie Sauveur : « Tu es MON FILS BIEN-AIMÉ ; en toi, je trouve ma joie. » Cette affirmation sera corroborée par l’Esprit : « il vit (…) l’Esprit descendre sur lui comme une colombe. »

Je ne verrai pas de telles manifestations glorieuses dans ma vie de chrétienNE engagéE. Comme Jean, j’apprends à vivre ma mission simplement me sachant fils(FILLE) bien-aimé-E. Cela me suffit.

(Lire le texte en Mc 1, 7-11 ou aller à www.aelf.org, 6 janvier 2024)





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