mercredi 17 janvier 2024
Des permissions, je me souviens de cela quand j’étais à l’école et quand j’étais enseignant : il fallait en demander, il fallait y répondre. De fait, les nombreuses consignes pour le bon déroulement de notre vie font que nous devons demander des permissions. Et c’était ainsi dans la religion des Hébreux. Depuis l’exode en Terre promise, il y a des lois pour tout. Les règles du Shabbat, entre autres, sont très précises.
Encore en ce jour, dans l’épisode proposé, c’est le jour consacré au Seigneur. À la synagogue, quand Jésus s’y présente, il y a là un homme à la main atrophiée ; hasard de présence ou piège tendu ? L’homme est mis debout au centre de l’assemblée et Jésus dit : « Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal ? de sauver une vie ou de tuer ? » Le silence de non-compromission est pesant et accusateur. Jésus dira : « Étends la main. » Il l’étendit, et sa main redevint normale. » Les cœurs endurcis, les esprits légalistes, les peurs de l’engagement, Jésus n’en veut pas. Pour lui, c’est la personne humaine qui doit vivre parmi les lois imposées ; pour Jésus, c’est la personne humaine qui doit faire vivre la Loi, les lois ; il le dira, mon fardeau est léger à porter.
Je prie pour obtenir ce discernement dans les permissions que je donne ou que je me donne face à toutes les obligations qui m’entourent.
(Lire le texte en Mc 3, 1-6 ou aller à www.aelf.org, 17 janvier 2024)fin article - 127 affichages depuis le 17 Jan 2024