JAÏRE

mardi 30 janvier 2024

La coutume des prénoms est bien étrange, elle suit une démarche sociale, temporelle. On peut même décider de l’âge présumé d’une personne à l’audition de son prénom. Dans d’autres contrées, ce prénom suit des lois précises et ancestrales ; enfin, il y a toutes les autres facéties qui passent par la tête des gens à la naissance.

Ici, dans l’évangile de ce jour, Jésus rencontre un chef de la synagogue, il a nom JAÏRE. Il vient voir Jésus car sa « fille, encore si jeune, est à la dernière extrémité. Viens lui imposer les mains pour qu’elle soit sauvée et qu’elle vive. » Une foule nombreuse suivra le papa et Jésus. Sur son chemin, une femme malade pense qu’elle devrait au moins « toucher seulement son vêtement », et elle serait guérie. Elle osera et sera guérie. Pendant le dialogue entre elle et Jésus, à la suite de la guérison, les serviteurs du papa arrivent pour annoncer la mort de la jeune fille. Mais Jésus demande au père de croire. « Pourquoi cette agitation et ces pleurs ? L’enfant n’est pas morte : elle dort ». Seul avec le père, la mère et 3 disciples choisis, il fera lever la jeune fille : « Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! » Et Jésus demande le silence aux parents en leur disant aussi de la faire manger, elle a 12 ans !

N’ai-je pas besoin, moi aussi de guérison comme cette dame ? Une guérison après tant d’années loin de lui ; une guérison importante… Comme la fille de JAÏRE, j’ai aussi besoin de m’entendre dire : « Lève-toi. » Ce sera alors ma vie qui parlera des miracles que Dieu a accomplis dans ma vie.

(Lire le texte en Mc 5, 21-43 ou aller à www.aelf.org, 30 janvier 2024)





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