PAÏENNE, SYRO-PHÉNICIENNE de naissance

jeudi 8 février 2024

Tous les jours, quelle que soit la ville où nous habitons, nous rencontrons des gens d’autres cultures, d’autres races, d’autres couleurs. Notre monde est cosmopolite et nous faisons avec. Pour plusieurs, surtout les plus jeunes, ce sont des amiEs, des voisinEs, des jeunes qui fréquentent la même école ; les différences n’existent pas.

Quand Jésus se voit aborder par une femme « païenne, syro-phénicienne de naissance », pourra-t-il lui refuser la guérison demandée ? Dans ce temps-là, l’étranger, non pratiquant de la religion de l’Alliance, était suspect et non-considéré… Et Jésus, le Messie, est venu d’abord pour les brebis perdues d’Israël. Quand la femme païenne lui demande de libérer sa fille du démon il lui répond : « Laisse d’abord les enfants se rassasier, car il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. » Mais, elle est une mère et elle passe par-delà les termes et n’écoute que son coeur de maman ; bien plus encore, elle a la foi en Jésus, guérisseur, libérateur : « Seigneur, les petits chiens, sous la table, mangent bien les miettes des petits enfants ! » Sa fille sera libérée !

Un exemple pour ma prière, un exemple pour ma foi ! Même si je crois à cause de mon enfance, de mon éducation religieuse, j’ai toujours besoin d’alimenter ma foi… je peux manger même les miettes ! Et si j’ai besoin de croire davantage, je sais que le Seigneur Jésus que je prie, saura me donner plus que je ne demande.

(Lire le texte en Mc 7, 24-30 ou aller à www.aelf.org, 8 février 2024)



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