jeudi 14 mars 2024
Qui ne se rappelle pas ces séances au tribunal où un greffier demande, sous serment, de dire la vérité, toute la vérité. Suivent les témoignages des diverses personnes appelées à la barre ?
Les chefs religieux ne laissent pas de répit à Jésus ; il fait tant de bien, il guérit tant de personnes, il pardonne les fautes, il redonne vie… et cela rappelle les descriptions prophétiques du Messie. Il confond même ces savants de la Loi et des Prophètes, annonçant : "c’est un autre qui me rend témoignage, et je sais que le témoignage qu’il me rend est vrai." Puis il rappelle aussi des personnages connus comme témoins de la vérité : Jean Baptiste, Moïse, les Écritures. Si ces individus sont reconnus comme des témoins véridiques, lui, Jésus, est de cette lignée. Il dit vrai ! "Comment pourriez-vous croire, vous qui recevez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez pas la gloire qui vient du Dieu unique ?" Et il ajoute : "Moi, je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas." Pas facile de témoigner de la vérité, on cherche à prendre au piège, on veut découvrir la partie inventée, le point faible. Mais Jésus tient tout son témoignage de son Père et de l'Esprit. Et il est appuyé par les piliers de la religion juive. "Si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, car c’est à mon sujet qu’il a écrit. Mais si vous ne croyez pas ses écrits, comment croirez-vous mes paroles ?"
Pour moi, en ce jour, je regarde en qui je crois ; quelles sont les sources de mon témoignage ? Mes paroles ou ses paroles, mes gestes ou ses gestes, ma loi ou sa loi ?
(Lire le texte en Jn 5, 31-47 ou aller à www.aelf.org, 14 mars 2024)fin article - 108 affichages depuis le 14 Mar 2024