dimanche des Rameaux, 24 mars 2024
Froid, neige, le printemps nous réserve bien des surprises. Peu à peu on délaissait bottes, mitaines, gros anoraks mais la nature nous a redemandé de les faire revivre. Un peu comme les Juifs qui ont acclamé Jésus, le Roi d'Israël, "celui qui vient au nom du Seigneur !" Oh ! on est bien loin des cortèges royaux que les récentes investitures nous ont fait voir à la télé. Oui, c'est simple, très simple : "Ils amenèrent le petit âne à Jésus, le couvrirent de leurs manteaux, et Jésus s’assit dessus." Un homme a demandé, le propriétaire dit oui : "‘Le Seigneur en a besoin, mais il vous le renverra aussitôt." Une bête toute nouvelle : "un petit âne attaché, sur lequel personne ne s’est encore assis." Une acclamation de la foule, des gestes de respect, un mouvement populaire, une manifestation bien encadrée : "Ceux qui marchaient devant et ceux qui suivaient criaient : « Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Béni soit le Règne qui vient celui de David, notre père. Hosanna au plus haut des cieux !"
Cette fête est celle que nous vivons en début de célébration. L'évangile de la Passion nous fera rencontrer cette même foule, quelques jours après, qui dira à Pilate : "Crucifie-le", nous voulons "Barabbas." Et c'est cela ma vie, ta vie, notre vie : un jour, je dis à Jésus "Hosanna", l'autre, je demande sa mort, je le délaisse !
Cette semaine, je marche avec Jésus sur la route de sa mort-résurrection.
(Lire les textes : Rameaux, MC 11, 1-10 ; Passion, Mc 14,1 – 15,47 ou aller à www.aelf.org, 24 mars 2024)
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