jeudi 2 février 2012
Autre temps, autre mœurs, dit le dicton. Dans des temps plus lointain, on consacrait plein de choses, les temples de l'Église, les rois, les personnes, des objets… Aujourd'hui, on parle encore de personnes consacrées, par des rites religieux, pour un service du Seigneur. On applique aussi, parfois, ce mot de consécration à une personne qui travaille sans relâche dans son métier, sa profession…"Elle est toute consacrée à soigner les malades, à visiter les gens, à bien acter…"
La fête liturgique d'aujourd'hui rappelle ce rite ancien, la présentation au Temple pour la Consécration : "Les parents de Jésus le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur." Il y a longtemps, les parents, après le Baptême, allaient déposer le (la) jeune enfant sur l'autel de la Vierge Marie et formulaient une prière, une consécration. Cette rencontre au Temple se fait mais en présence de deux autres consacrés : Syméon et Anne. Âgés, ils vivaient près du Temple. Chacun d'eux reconnaîtra dans ce Jésus de Marie et Joseph, celui qui est le Messie. "Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples" dira Syméon, tandis qu'Anne "…proclamait les louanges de Dieu et parlait de l'enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem".
Seigneur Jésus, accompagne toutes les personnes qui te sont consacrées. Donne-moi aussi de reconnaître ta mission, leur mission. Dans toute ma vie, enseigne-moi encore et encore, à ne pas refuser ton appel à la sainteté, à vivre ton Évangile, à aimer comme tu m'aimes.
(Lire le texte en Lc 2, 22-40 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 2 février 2012)
image tirée de l'Abbaye de Ker Moussa (Sénégal)
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