dimanche 4 mars 2012
On voit parfois des publicités qui vantent les mérites nettoyants de tel ou tel savon à lessive. Les "blancs" sont plus blancs et les "couleurs" resplendissent… nous disent-elles. D'autres vantent le lavage à l'eau froide qui aide l'écosystème de la planète. Ce qui est vrai, c'est qu'un très grand bonheur nous fait rayonner de joie, notre peau devient comme diaphane, transparente, illuminée du dedans. Des crèmes de jouvence s'essaient à reproduire cet état. Jésus monte la montagne et là, devant ses amis préférés (Pierre, Jacques, Jean) il devient autre. Apparaissent Moïse et Élie. Est-ce la frayeur qui fait déparler Pierre ? Est-ce l'inattendu, la trop forte émotion ? Les couleurs des vêtements de Jésus ? "Ses vêtements devinrent resplendissants, d'une blancheur telle que personne sur terre ne peut obtenir une blancheur pareille." C'est plutôt cette voix qui dit : "Celui-ci est mon Fils bien-aimé. Écoutez-le."
Seigneur Jésus, avec tes apôtres choyés, je veux bien redescendre de la montagne, m'en retourner dans la plaine, mon quotidien, essayer de faire entendre la voix de ton Père dire que tu es le Fils de Dieu, que tu es Dieu. Apporte-moi le courage de parler, le don de raconter ce prodige "PLUS BLANC QUE BLANC", l'humilité d'accepter de ne pas tout comprendre et la sagesse d'attendre ce que veut dire "ressusciter d'entre les morts".
(Lire le texte en Mc 9, 2-10 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 4 mars 2012)
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