lundi 9 juillet 2012
Si on sort d'une famille de 3-4 enfants, ou bien si on a observé tant soit peu, on sait bien que les jeunes enfants ont une confiance simple même envers un étranger. Il faut leur présenter un visage souriant, calme, on doit savoir leur parler en tendant les bras et déjà ils marchent vers vous. C'est un peu l'attitude de cette pauvre femme, "souffrant d'hémorragies depuis douze ans". Elle s'approche de Jésus et veut toucher "la frange de son vêtement. Car elle se disait en elle-même : Si je parviens seulement à toucher son vêtement, je serai sauvée". Une foi toute simple ; un geste banal ; pas de paroles. Et cet autre miracle qui est demandé par un chef pour sa fille qui vient de mourir : "Ma fille est morte à l'instant ; mais viens lui imposer la main, et elle vivra." Jésus va ; "arrivé à la maison du chef, (il) dit, en voyant les joueurs de flûte et l'agitation de la foule : Retirez-vous. La jeune fille n'est pas morte : elle dort." Il entre, saisit la main de la jeune fille et elle se lève. La confiance simple, que des gestes, peu ou pas de paroles. Seigneur Jésus, fais que ma prière devienne simple et que ma foi grandisse.
(Lire le texte en Mt 9, 18-26 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 9 juillet 2012)
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