MALÉDICTIONS

mardi 17 juillet 2012

 

Il y a des textes qu'on lit dans les Évangiles et qui nous jettent à terre. On s'explique mal comment ces mots peuvent sortir de la bouche de Jésus, lui qui s'est fait bonté pour toutes les personnes affligées de son temps. Lorsque Jésus condamne, déclare malheureuses des personnes, des villes, c'est à cause de leur orgueil, de leur entêtement à ne pas le recevoir. "Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que les gens y auraient pris le vêtement de deuil et la cendre en signe de pénitence". La venue de Jésus, son incarnation parmi nous, c'est pour nous permettre de le regarder, de l'examiner, de nous engager à sa suite. Jésus donne toutes les chances possibles… il donne du temps, il fait signe de diverses manières puis, devant le refus, il condamne. "En tout cas, je vous le déclare : le pays de Sodome sera traité moins sévèrement que toi, au jour du Jugement". Seigneur Jésus, merci de me donner la chance de t'examiner sous toutes les coutures, de bien éclairer mes doutes, mes appréhensions, de me laisser lentement prononcer mon OUI.

(Lire le texte en Mt 11. 20-19 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 17 juillet 2012)





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