lundi 13 août 2012
Que de fois ne se fait-on pas demander, dans une réunion, dans un moment d'hésitation, "Quel est ton avis ?" Sans nous enorgueillir, cela convient à notre condition de citoyenNE, cela prouve que nous avons un jugement. Rarement on demande à un enfant de choisir en connaissance de cause, ce qui l'intéresse, c'est son seul avantage, ses "j'aime ou je n'aime pas". Pierre est mis devant une question d'impôt à payer : "Simon, quel est ton avis ? Les rois de la terre, sur qui perçoivent-ils les taxes ou l'impôt ? Sur leurs fils, ou sur les autres personnes ? Pierre lui répondit : Sur les autres. Et Jésus reprit : Donc, les fils sont libres !" Pierre répond bien, il ne comprend pas tout ce que Jésus veut dire mais il obéit et va pêcher les deux pièces nécessaires. Savoir donner son avis, c'est s'engager dans des voies qui nous sont parfois inconnues, pas trop claires ; en d'autres occasions, on choisit en "connaissance de cause", et notre avis est conséquent. Seigneur, en toutes circonstances, viens m'éclairer, me faire connaître ton avis avant que je donne mon avis.
(Lire le texte en Mt 17, 22-27 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 13 août 2012)
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