mardi 14 août 2012
Dans certaines circonstances gênantes, on frôle les murs, on peut passer sous une table, se cacher dans un espace si petit qu'on se croirait une souris… on se fait petitE pour se faire oublier. Cela est de beaucoup contraire à notre besoin d'être vuE, aduléE, remarquéE, reconnuE. Jésus, en cette fête de saint Maximilien Kolbe nous prêche le contraire : "Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les petits enfants, vous n'entrerez point dans le Royaume des cieux." Il nous demande aussi d'accueillir les enfants car c'est alors lui qu'on reçoit. Le message quel est-il ? Sauf déviations difficiles à interpréter, l'enfant, c'est l'innocence même, la simplicité, la confiance, l'humilité, l'accueil… et on pourrait continuer selon les enfants que nous connaissons.
Le texte évangélique a aussi une 2e partie qui parle du berger à la recherche de la 100e brebis, celle qui est perdue. Nous voilà, cherchéEs par Jésus, car "votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu'un seul de ces petits soit perdu".
Jésus, rends-moi simple comme l'enfant, heureux de me laisser chercher et trouver par mon Père, notre Père.
(Lire le texte en Mt 18, 1-5.10.12-14 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 14 août 2012)
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